Le pitch : Red Crow fait face à un adversaire inattendu, mais aussi à lui-même. Dash fait face au meurtrier de sa mère sans même le savoir, Carol se stabilise, Dino morfle… il n’y a pas que lui d’ailleurs.
L’avis : Comme mon pitch le laisse entendre, Jason Aaron continue de développer sa galerie de personnages sans n’oublier personne, et c’est une très bonne chose quand on sait à quelle point elle est riche. Les trajectoires des uns et des autres sont tout sauf linéaires et, même quand elles ne se croisent pas, on devine que tout ça est parfaitement cohérent. Il reste encore un ou deux volumes avant que Scalped ne se termine, mais on voit mal à ce stade comment la fin pourrait être décevante tellement le scénario est dense et habillement construit. L’arc en cinq épisodes qui constitue le morceau de choix de ce tome en est la meilleure illustration. C’est aussi là qu’officie le toujours aussi excellent R.M. Guéra. C’est vraiment du caviar ! Avant ça, on a le droit à deux épisodes one-shot. Le premier met en scène le Sheriff Wooster Karnow, un personnage a priori très secondaire (on verra s’il a un rôle plus tard dans la résolution de l’histoire) et totalement pathétique. L’épisode est une très bonne mise en bouche, d’autant que c’est Jason Latour qui officie au dessin. Son style, que j’aime beaucoup, colle parfaitement à la série. Le deuxième one-shot est moins bon, la faute à un rebondissement final peu crédible et au dessin de Davide Furnò que j’ai trouvé en petite forme sur ce coup là. A vrai dire, c’est uniquement pour cet épisode un cran en dessous que je n’attribue pas un de mes rares A+ à ce huitième volume de Scalped. C’est dire si j’ai aimé le reste.
Pour voir : Pas moyen de trouver un preview des épisodes qui composent ce tome, alors je vous renvoie aux chroniques précédentes
Pour acheter : click