Le pitch : Une enquête de Vivek Headland sur la disparition d’un fantôme sexuel, l’apparition d’un jambon humain et le possible rôle de l’injection dans l’affaire.
L’avis : Le deuxième tome d’Injection a beaucoup en commun avec le premier, tout en s’en distinguant nettement. On retrouve un niveau d’exigence plutôt relevé, de par une narration complexe et une intrigue franchement barrée, avec certaines clés de compréhension qui ne sont tendues que de loin au lecteur. Là où ça diffère, en revanche, c’est que l’essentiel du scénario tourne cette fois autour d’un seul des personnages principaux, le super-détective Vivek Headland. Pour la peine, l’histoire est construite comme une enquête avec, cerise sur le gâteau, une solide dose d’humour. Je me suis franchement marré. Pour la peine, j’ai trouvé la lecture beaucoup plus gratifiante, et ce malgré les doutes que je peux avoir sur la justesse de ma compréhension de ce qu’est vraiment l’injection et comment elle agit. Bref, Warren Ellis joue avec ses lecteurs, plutôt brillamment mais au risque de les perdre. Il est aidé en cela par un Declan Shalvey parfaitement à son aise. L’exercice est suffisamment bien réussi pour que je signe pour la suite de la série, quand elle arrivera, c’est-à-dire pas avant longtemps vu son rythme de parution actuel.